Dans l’ombre du ciel analyse un phénomène inquiétant que les scientifiques ont longtemps ignoré : l’obscurcissement planétaire.
Le biologiste anglais Gérald Stanhill est le premier à s’être penché sur le problème de l’obscurcissement planétaire. Dans les années 60, il décide de mesurer l’ensoleillement en Israël. Ainsi, trente ans plus tard, il constate que cet ensoleillement a diminué de 22 %.
Le même phénomène est observé dans les Alpes bavaroises. Entre les années 50 et le début des années 90, le rayonnement solaire a diminué sur l’ensemble de la planète. De 10 % aux États-Unis et de presque 30 % en Russie.
Le principal responsable de cet « assombrissement global » est l’activité des pays riches qui émettent en permanence des microparticules dans l’air.
Ces microparticules venant de nos usines et de la combustion du pétrole de nos véhicules, chargent les gouttelettes d’eau des nuages, les transformant en véritables miroirs. Ainsi, la lumière du soleil réfléchie par la couche nuageuse est alors plus importante et moins de lumière nous parvient. En conséquence, moins de lumière signifie chute des températures dans certaines zones de la planète et moins d’évaporation dans les océans.